Etudiante à Nantes, mon université organise une campagne de vaccination. Sur le site annonçant l’événement il y a marqué: « Pour la vaccination contre la rubéole pour les étudiantes, pilule obligatoire !!! (une ordonnance correspondant à sa prescription vous sera demandée) »
Je suis lesbienne et ne prend donc aucune contraception 😦
Hétéronorme
vie d'homo 
Il me semble qu’on est vaccinée contre la rubéole enfant, mais la pilule « enlève » l’effet du vaccin et on doit le refaire… (c’est ce que m’avait dit mon gynéco en tout cas).
Je sais que l’on demande à la fille qui se fait vacciner de ne pas tomber enceinte les 4 semaines suivantes le temps que le vaccin prennt bien. Mais bon, si pour différentes raisons, on est sûre que l’on ne va pas être enceinte ( homosexualité, abstinence voulue, utilisation de préservatif comme principal moyen de contraception…), Le vaccin devrait se faire.
Non, la pilule n’enlève pas l’effet du vaccin. Si c’est ta gyneco qui t’a dit cette connerie, change de gyneco de toute urgence.
Le vaccin de la rubéole renferme un virus atténué, vivant. C’est à dire que ce virus ne reproduit pas la maladie mais déclenche la fabrication, par votre système immunitaire, d’anticorps qui protègent contre la rubéole.
Même si on n’a pas noté de malformations chez des enfants dont la mère avait reçu, par inadvertance, le vaccin, on pense que c’est plus logique de prendre des précautions et de prescrire trois moi d’une contraception fiable.
On peut ne pas avoir de relations hétéros (être lesbienne ou célibataire abstinente, par choix ou non ^^) et prendre la pilule pour des raisons hormonales. C’est ce que je fais.
Me souvient aussi d’un médecin qui, ado, m’avait obligé à me faire prescrire la pilule avant de me délivrer un traitement… Avec le recul, j’aurais du l’envoyer chier ! Même si je suis pas lesbienne et même si j’avais un copain à l’époque. Pour le principe, quoi. Conditionner un traitement quelqu’il soit à la prise d’un autre traitement, qui n’a pas de liens avec le premier, c’est du chantage.
Après tout dépend de ce qu’il fallait que tu prennes comme traitement, il y en a peut etre qui nécessite un soutien hormonal ou autre je ne suis pas assez loin dans mes études pour le savoir. Mais si c’était juste pour une histoire de contraception pure (style ici avec la vaccin anti rubéole il ne faut vraiment pas tomber enceinte) il peut te proposer d’autre moyen de contraception. Mais il est vrai que la pilule est le plus fiable voilà pourquoi à mon avis il t’a « conseillé » celui là. Mais il y a une manière plus délicate de le faire on ne force pas un patient à prendre un traitement (même pour son bien) sous prétexte qu’on est médecin et qu’on le sait mieux que lui !
Il y a des traitements qui sont dangereux pour les foetus, notamment le vaccin contre la rubéole, et la célèbre roaccutane contre l’acné. Donc, toutes les femmes, quel que soit leur âge ou leur sexualité sont obligées de prendre une contraception, c’est la loi. Le médecin se fiche de savoir avec qui sa patiente couche ou non, et cet impératif légal permet aussi d’éviter l’embarassante « enquête de moralité ». Pour une fois que l’égalité est respectée on ne va pas se plaindre…
Effectivement, mais si la nenette ne se traite pas contre l’acné, et n’a pas de relation hétéro pour X ou Y raison et qu’elle l’assume devant le médecin, pourquoi l’obliger? Mais je comprends bien que de mettre tout le monde devant cette obligation évite l’enquête de moralité. Après c’est à elle soit de prendre sa pilule pour éviter l’enquête de moralité soit elle s’assume et convainc son médecin de l’inutilité de cette prescription.